Les ouvertures
Aux échecs, combien existe-t-il d'ouvertures ? La réponse est... Beaucoup ! Mais que sont exactement les ouverture ? Et quelles sont les meilleures ?
Cet article répondra a toutes vos questions, et bien plus encore !
- L'ouverture, qu'est-ce que c'est ?
- Pourquoi est-ce une phase importante ?
- Comment travailler les ouvertures ?
- Conclusion
L'ouverture, qu'est-ce que c'est ?
L'ouverture est la phase initiale d'une partie d'échecs. Elle commence au tout premier coup. Elle est ensuite suivie par le milieu de jeu et la finale. La frontière entre la fin de l'ouverture et le début du milieu de jeu est subjective et dépend de la direction que prend la partie.
Le but général des deux joueurs dans l'ouverture est de développer leurs pièces, contrôler le centre, et mettre leur roi en sécurité.
Pourquoi est-ce une phase importante ?
Au début de la partie l'échiquier est une page blanche. C'est l'ouverture qui va déterminer le type de partie qui va s'ensuivre. Aurons-nous une position ouverte ou fermée ? Quelle stratégie devront adopter les joueurs ? C'est l'ouverture qui en décidera !
L'ouverture est la phase la plus théorique des échecs. Certaines variantes, comme les échecs 960, ont été inventées spécifiquement pour donner moins d'importance à l'apprentissage des ouvertures !
Prenons par exemple la position suivante, qu'on retrouve après 20 coups dans une sicilienne Najdorf. Elle a déjà été jouée quinze fois selon la base de données Chess.com. Pourtant, il existe plus de possibilités de parties différentes après 20 coups que d'atomes dans l'univers ! Mais si ces joueurs se retrouvent au même endroit après tant de coups, c'est parce qu'ils ont tous étudié en profondeur la théorie de cette ouverture.
La théorie, c'est un terme englobant tous les coups ayant déjà été joués et étant connu pour être bons. Ceux que l'on retrouve dans les livres.
A l'échelon individuel, l'ouverture prend de plus en plus d'importance à mesure qu'un joueur progresse. Les débutants font tant d'erreurs basiques, comme mettre des pièces en prise, que leur choix d'ouverture n'a pas une grande incidence sur l'issue du combat. A l'extrême opposée, les participants au championnat du monde doivent connaître leurs lignes sur le bout des doigts, sous peine de se retrouver avec une position difficile très tôt dans la partie.
Considérons à nouveau la position vue ci-dessus. Aucun joueur débutant, et même avancée, n'a besoin de connaître les coups qui y mènent. En revanche, un grand-maître qui joue le coup 2.e4 connaît sans doute l'intégralité de cette ligne et de ses sous-variantes !
Comment travailler les ouvertures ?
Comme elles commencent toutes par la même position, les ouvertures sont très faciles à classer, et il existe de nombreuses ressources pour les étudier. Toute librairie possédant un rayon échecs proposera plusieurs références dédiées à des ouvertures spécifiques.
Ces ouvertures tiennent leurs noms de joueurs, d'endroits, ou d'une description des coups qui les composent (voire même d'autres choses...). Sur Chess.com, la page ouvertures contient de nombreuses informations sur des dizaines d'ouvertures parmi les plus populaires. Ce sont d'ailleurs souvent les meilleures, d'où leur popularité. On retrouve par exemple :
- Le gambit dame
- Le gambit du roi
- La partie espagnole
- La défense sicilienne
- La défense nimzo-indienne
- La défense est-indienne
- La défense Caro-Kann
- La défense française
- et bien d'autres !
Une autre excellente ressource permettant d'étudier les ouvertures est Chessable.
Conclusion
Vous savez maintenant ce qu'est l'ouverture, et à quel point elle est importante !
Pour commencer à apprendre, rendez-vous sur les pages Chess.com/Openings ou Chess.com/Explorer. Quelle est votre ouverture favorite ? Dites-le nous en commentaires !